Attendez la motivation pour faire les choses, et vous n'accomplirez rien : il est rare d'être motivée pour passer une après-midi entière à faire ses comptes (souhaitez-moi bonne chance !).
Dans ce genre de situation :
Donc ça finit par se faire, mais à quel prix ! Et, quoi qu'il en soit, vous n'avez pas été motivée, sur aucun pan de la ligne (à part, peut-être, si vous êtes comptable...).
Quand il s'agit de demander une promotion, changer d'hygiène de vie, ou avoir une conversation difficile, ça bloque encore plus :
On a donc tendance à se dire : "je le ferai plus tard, quand le contexte sera plus favorable", "là, je n'ai pas la motivation pour".
Pas étonnant : qui est motivée pour quitter le confort de sa routine (les habitudes sont rassurantes) pour se jeter dans la contrainte d'acheter des produits bruts et cuisiner tous les soirs (dans l'exemple du changement d'hygiène de vie) ?
Non seulement, c'est plus de temps passé (à lister, acheter, cuisiner les produits) et c'est, surtout, un effort important pour votre cerveau : créer de nouveaux chemins neuronnaux pour automatiser que, le dimanche, on ne regarde pas Netflix mais on va au marché de producteurs et on cuisine pour la semaine.
Pourquoi déclarez-vous vos impôts ? Parce que vous y êtes obligée.
Mais alors pourquoi quittez-vous le confort du canapé pour passer la demie-journée à cuisine pour la semaine ? Parce que vous savez que c'est mieux pour vous.
Et pourquoi vous le faîtes réellement (et votre résolution ne reste-t-elle pas lettre morte) ? Parce que vous avez construit une colonne vertébrale solide, à laquelle vous revenez dès que vous doutez et fléchissez (et ça arrivera souvent, passé la semaine 2). Il s'agit de la raison qui vous fait vous lever le matin, qui vous donne la force d'affronter vos peurs, qui construit votre résilience à faire les choses même si vous n'êtes pas motivée.
Votre pourquoi est généralement plus grand que vous : il ressemble à un objectif de vie. (Pensez : mantra instagramable.) Par exemple :
De fait, quand l'appel du canapé se fait sentir le dimanche après-midi, vous ne vous flagelez pas sur le mode "il le faut", "si je faisais les choses bien, je cuisinerais", "une femme qui a de la volonté cuisine le dimanche". Tout ce lexique vous dessert (sans mauvais jeu de mot) !
Ce n'est pas la même chose de vous dire : "J'ai décidé de me donner le meilleur. Et je veux honorer ça pour moi parce que ma santé est ma priorité en ce moment. Certes, j'ai clairement envie de me poser sur mon canapé. Mais je sais que je me remercierai cette semaine, quand je prendrai les plats cuisinés dans le frigo pour aller au travail."
Oui, c'est bien plus long. Mais c'est tellement plus efficace !
Reader, vous n'êtes pas convaincue ? Ce n'est pas grave. Pour l'instant, croyez-moi sur parole, le temps d'essayer :
Le temps de solidifier votre pourquoi, appuyez-vous sur une amie : c'est plus simple à plusieurs. Et la sororité, on aime. Donc autant partager aussi les bons conseils. Et vous savez que ça se passe ici, le jeudi !
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On se retrouve la semaine prochaine.
Et on sera en automne ! (Je ne vous fais pas le coup du "c'est fou comme le temps passe vite", mais vous voyez où je veux en venir).
Aujourd'hui est notre dernier jour en été : appréciez !
PS : Reader, n'êtes-vous pas admirative du plan en 2 parties, 2 sous-parties de cette newsletter ?! :D Imaginez donc le soin que j'ai mis à vous concoter de nouvelles offres de coaching, adaptées à vos besoins !
RePS : Vous n'avez pas encore visité le nouveau site ? Vous êtes passée à côté de quelque chose ;) C'est par ici.
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